15 janvier 2011

Somewhere

Je n'ai pas ressenti le même emballement pour ce quatrième film de Sofia Coppola qu'avec les trois précédents. Elle reste dans ses thèmes habituels comme la solitude, la lassitude et le désarroi. Sauf que cette fois elle ne filme rien d'autre. Son personnage principal est atteint par les mêmes symptômes. elle nous en montre que sa solitude, sa lassitude et son désarroi. En plus filmer intégralement en plan fixe ça ne fait qu'accentuer cette impression de solitude, de lassitude et de désarroi. Et après au bout d'une heure j'ai été pris à mon tour par un sentiment de solitude, de lassitude et de désarroi, parce qu'on le sait bien que c'est contagieux. Voila, donc après une heure et demi de projection je suis sorti de la salle dans le même état d'esprit que le personnage principal à savoir un état de solitude, lassitude et désarroi... Néanmoins, une fois que l'on fait abstraction de ces sentiments là, j'ai quand même vu une très jolie manière de filmer avec quelques séquences où  on ressent l'émotion et c'est là que c'est impressionnant parce qu'on dirait que ce film est fait de "brics et de brocs"... mais ça marche et quelques fois la magie se réalise et j'en prend plein les mirettes (tout passe par l'interprétation de Stephen Dorff).

Mon avis : @@@

Bon film.

A+

PS. le château Marmont : j'ai trouvé cet hôtel un peu miteux...     


  

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