08 août 2009

Whatever works


Ce 43ième film de Woody Allen est jubilatoire. J'ai mis longtemps pour me décider à aller voir ce film tellement le précédent (Vicky Christina Barcelona) m'avait déçu. Et puis finalement non c'est le contraire. Bien que le début m'a fait peur à voir ce vieux schnock se plaindre et a asséner ses leçons de morale. Passé l'entrée en matière le film prend toute sa dimension. Au travers de son personnage c'est la pensée de Woody Allen qui nous est présenté. Il aurait très bien pu tenir lui même le rôle principal mais il a bien fait de rester derrière la caméra parce qu'il a évité de tomber dans le nombrilisme (et il est doué pour ça). Pour le reste le casting est réussi et les personnages qui tournent autour des deux principaux sont formidables. Je donne un mention spéciale (un vrai coup de coeur) à Patricia Clarkson qui joue le rôle de la mère de l'héroïne. Elle est d'un talent et d'une présence extraordinaire! On retrouve au travers de ce rôle tout le cynisme de Woody Allen qui parvient à transformer une femme républicaine, pro Bush et anti avortement en une artiste libertine et libérée... Son mari aussi vaut son pesant de retournement de veste. Les dialogues et le scenario sont comme à sont habitude d'une finesse et d'une intelligence brillante. L'idée d'un vieux physicien hypocondriaque et blasé qui a tout raté même son suicide est très bien trouvé. Alors Bravo Woody, ton retour a New York est réussi.

Mon avis : @@@@

Bon film.

A+

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