15 septembre 2007

Sicko ou le malade imaginaire

Ce gars a quand même du talent pour faire sortir les contradictions de la société américaine. La dénonciation tombe toujours dans l'excès, mais cet excès fait du bien. Surtout de savoir que l'on est de l'autre côté. il y a quand même quelques exemples qui sont tout simplement ahurissant. on se rend compte que c'est plu qu'un océan qui nous sépare et heureusement. Mais dans son travail de comparaison il tombe dans la facilité et la mauvaise fois, surtout sur le système de santé français. Où a t'il fait son enquète? à paris dans le 16ème arrondissement? Ca tombe dans une mauvaise foi totale avec sa description de notre pays où tout est gratuit et en sur abondance. A l'écouter y a qu'à se baisser pour ramasser les avantages et le pognon. tout ça sonne faux.
Pour finir le film, l'épisode sur guantanamo est assez gonflé et audacieux. C'est le genre de provocation qu'aime pratiquer Michael Moore. C'est provocateur mais efficace pour dénoncer son sujet. On avait déjà vu ce procédé sans Bowling for Columbine (référence au massacre d'étudiant par un élève de l'école à coup de fusil) quand il est allé Interviewer Charlton Eston, oui l'acteur! et en autre président de la NRA (National riffle association, le lobby pro arme US), quel sale con ce mec!
le chapitre sur la médecine cubaine est assez hypocrite. De là à rêver que les USA deviennent comme cuba c'est un raccourci un peu trop facile.
C'est un très bon film à mon sens qui fait bien son boulot de dénonciation.

Mon avis : @@@@

Bon film

A+

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